«  C’est fini  »: Macron perd à gauche dans la bataille de Le Pen

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Paris (AFP)

Un grand quotidien français a étouffé le parti au pouvoir et suscité d’intenses spéculations sur l’élection présidentielle de l’année prochaine, suggérant que les électeurs ne viendront pas en aide à Emmanuel Macron s’ils se retrouvent dans un réexamen avec l’extrême droite.

Tout comme il a aidé Jack Chirac aux élections de 2002 contre le père de Le Pen, Jean-Marie, des médiateurs de gauche ont poussé Macron au pouvoir en 2017 contre la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen.

Un rapport du journal Libération a déclaré que sur la base des comptes de centaines de lecteurs, de nombreux électeurs de gauche ne soutiendraient plus Macron pour l’empêcher de gagner le régime de Le Pen.

Lire le titre choquant de la première page de Libération samedi, « J’ai bloqué (de droite à droite) dans le passé, cette fois c’est fini » – cité par l’un des électeurs, qui a déclaré sur papier qu’ils ne pouvaient plus se résoudre à voter pour Macron, quel que soit le prix.

Les sondages prédisent que l’élection de 2022 en 2017 sera une autre bataille entre les deux politiciens qui se sont battus sur la plate-forme mondiale-nationale-nationale.

Mais cette fois, ils montrent Le Pen très proche des halls du pouvoir, qui n’a pas été publié avec un sondage interactif Harris, mais il n’a jamais été divulgué, mais a été divulgué aux médias le mois dernier, montrant le leader du Rassemblement national prenant 48% des voter en un seul tour. Avec le titulaire.

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Une étude réalisée par Ipsos-Steria début février a montré que ses chances seraient considérablement augmentées s’il comptait beaucoup sur les électeurs de gauche dans le cas où il affronterait Macron.

À la suite de la présidence d’un mandat du socialiste François Hollande – qui s’est terminée avec lui en 2017, il est devenu moins populaire et il a décidé de ne pas se représenter – alors que la gauche ne se présente pas actuellement, son vote étant partagé entre les socialistes, les verts et les extrémistes. -Lift France sans restriction.

– ‘Blessé et humilié’ –

Certains des lecteurs de la libération ont fait campagne pour le président en tant que centriste, mais l’homme de droite a été accusé d’agir en tant que «président des riches» – une étiquette de sa décision précoce de réduire les impôts sur la fortune.

Il a attaqué les tentatives de forcer les Français à travailler plus longtemps avant que d’autres ne puissent prétendre à une retraite complète, ainsi que les manifestations anti-gouvernementales «vêtues de jaune» en 2018-2019 et la rhétorique dure de son gouvernement sur l’immigration et l’islam radical.

« Les électeurs de gauche ressentent de la douleur et de l’humiliation et se sentent obligés de voter pour un candidat qui ne les respecte pas », a déclaré à l’AFP Rémy LeBeaufrey, professeur de sciences politiques à l’université de Lille.

Alors que des rassemblements nationaux anti-immigrés et anti-UE (anciennement le Front national) ont éclaté au cours des deux dernières décennies, les principaux partis français ont constamment conclu des accords électoraux pour bloquer le bureau vainqueur du parti.

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La pression monte en 2002 pour rejoindre le «Parti républicain» contre l’extrême droite, lorsque Jean-Marie Le Pen bat l’ailier gauche Lionel Jospin pour un siège en finale contre le candidat de centre-droit Chirac.

La percée de Le Pen a envoyé des ondes de choc à travers la France et a incité les électeurs de gauche à jouer sauvagement, remportant le glissement de terrain derrière Chirac.

Mais en 2017, la stratégie «All Against Le Pen» avait déjà commencé à se défaire, le leader français d’Anvoft, Jean-Luc M Mlenchon, refusant d’approuver le banquier d’investissement Macron contre la Marine Le Pen. .

– ‘Programme de recyclage’ –

Ancien ministre de l’Économie sous Hollande, Macron a confié des postes clés au cabinet à des alliés de l’ancien président de droite Nicolas Sarkozy, dont le ministre de l’Intérieur Gerald Durman et le Premier ministre Jean Costex.

Au cours des dernières semaines, son gouvernement a été accusé d’avoir ouvertement approché les électeurs de droite, critiquant Marine Le Pen de Durman dans un débat sur sa «douceur» à l’égard des islamistes.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Frederick Vidal, a mis en garde contre la propagation de la «gauche islamiste» dans les universités françaises, souvent utilisées par les extrémistes de droite pour diaboliser les gauchistes qui protègent les musulmans.

« Que ce soit dans la politique sociale, les droits civiques ou l’art de la rhétorique politique, je pense que les gens ont l’impression que Macron est en train de recycler le programme du Rassemblement national », a déclaré Franz Ann Boyd, député. Eric Cockrell a déclaré à l’AFP.

Cockrell a voté pour Macron avant les élections de 2017, mais a déclaré « très franchement, si cela se reproduisait, je pense que j’aurais la même réaction que ces électeurs (qui disent qu’ils ne le soutiendront plus jamais) ».

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Gilles Pinchelstein, directeur du groupe de réflexion de gauche Jean-Georges, a déclaré que les électeurs de gauche étaient « fatigués » d’être invités à voter pour la droite ou le centre-droit.

Mais il a prédit que si cette élection avait créé un autre face-à-face Macron-Le Pen, « certains électeurs de gauche qui disent ne pas voter aujourd’hui voteront pour Macron ».

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