Des centaines d’étudiants défilent dans les rues d’Algérie pour exiger un changement radical du système

14 avril 2021 à 12 h 19

Alger – Des centaines d’étudiants ont manifesté mardi à Alger.

Malgré la chaleur, la faim et la répression, ces étudiants ont défilé mardi, 112e jour du mouvement étudiant, avec le soutien des citoyens.

Le premier jour du Ramadan, les manifestants ont commencé leur marche, qui a été marquée par des affrontements et des arrestations.

Comme d’habitude, le lancement a commencé à 11 heures du matin depuis la place de lancement. Des bannières ont été levées et les manifestants ont scandé des slogans exigeant que l’ensemble de l’establishment politique soit expulsé et qu’une période de transition soit établie.

Les slogans de la marche étaient « Intervention des étudiants, organisation détruite », « Situation civile et militaire », « Une Algérie indépendante et démocratique », « Presse indépendante » et « Justice indépendante ».

Les manifestants ont été accusés d’avoir exigé une «justice téléphonique» et une «justice provisoire» en réponse aux arrestations de plus de 23 manifestants la semaine dernière et à leurs arrestations ultérieures.

Au cours de leur jeûne de 7 jours, les manifestants arrêtés ont déclaré: «Une conspiration organisée par le DRS (renseignement) pour exiger la libération des prisonniers, notamment pendant ce jeûne.

Selon le Comité national pour la libération des prisonniers (CNLT), d’autres militants ont été arrêtés la semaine dernière dans le cadre d’une série d’arrestations et de mandats d’arrêt de l’unité.

Selon ce comité, qui surveille les conditions des prisonniers d’opinion, les prévenus sont accusés «d’incitation à des rassemblements non armés et à des foules non armées».

Ces arrestations sont conformes aux peines de prison prononcées par les tribunaux contre Hirak.

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Les arrestations et les nouveaux mandats d’arrêt sont intervenus après que la police ait arrêté Mohammed Digit et Malik al-Riyahi, le « poète de la révolution », dans un immeuble à Ain Bunyan après une perquisition policière.

Les deux militants étaient à l’origine de la diffusion d’un clip vidéo du mineur Saeed Shetwan, qui a déclaré avoir été torturé. La vidéo s’est rapidement répandue et a suscité des vagues de mécontentement en Algérie et au-delà.

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