Le Nigeria et d’autres reprennent le projet de gazoduc transsaharien de 13 milliards de dollars

par Adewale Sanyalu

pour Pour éviter l’effondrement imminent du projet de gazoduc transsaharien, le Nigeria et d’autres pays africains se sont engagés à relancer le projet visant l’approvisionnement en gaz de l’Europe.

Les ministres de l’énergie du Nigéria, du Niger et de l’Algérie ont signé la « Déclaration de Niamie » lors de la troisième édition du Forum minier et pétrolier des Communautés économiques des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à Niamey le 16 février 2022. Le gazoduc permettra à l’Europe de bénéficier directement des importantes réserves de gaz naturel des trois pays.

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Approuvé par le président Timipre Silva, ministre d’État nigérian chargé des ressources pétrolières, Mahamani Sani Mahamadou, ministre du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables de la République du Niger et Mohamed Arkab, ministre algérien de l’énergie et des mines, l’accord verra la reprise de le projet de gazoduc transsaharien.

Le gazoduc de 4 128 km reliera Weri au Nigeria à Hassi R’Mel en Algérie, via le Niger. Une fois achevé, le gazoduc transportera chaque année 30 milliards de pieds cubes, un milliard de mètres cubes de gaz naturel du Nigeria, de l’Algérie et du Niger vers les marchés européens via la côte méditerranéenne stratégique de l’Algérie, en plus d’alimenter les terminaux intérieurs le long de son parcours.

Il permettra à l’Europe de bénéficier directement des réserves de gaz naturel des trois pays, diversifiant ainsi ses approvisionnements dans le sillage de la crise énergétique actuelle, tout en créant d’importantes sources de revenus pour les marchés gaziers africains.

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Une grande partie du coût estimé à 13 milliards de dollars du pipeline sera dépensée au Niger, ce qui représente un coup de pouce indispensable au secteur énergétique déjà en croissance et à l’économie en général. Il permettra également au Niger de convertir ses réserves de gaz en espèces, estimées à 34 milliards de mètres cubes avec des réserves récupérables de 24 milliards de mètres cubes.

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Le Niger a déjà une expérience dans la conduite de projets transnationaux d’infrastructures énergétiques. La raffinerie de Zinder, qui compte sur 20 000 barils par jour (bpj) pour fournir des produits pétroliers à toute la région, a été achevée en 2011. Le Niger exporte actuellement des produits raffinés vers les pays de la sous-région, notamment le Nigeria, le Mali et le Burkina Faso.

En achevant l’oléoduc Niger-Bénin en 2023, du prolifique bassin d’Agdam au Niger jusqu’au terminal de Cotonou au large du Bénin, le Niger fera passer sa production actuelle de 20 000 à plus de 120 000 barils par jour.

Ce pipeline de 2,2 milliards de dollars débloquera 3 milliards de dollars supplémentaires d’investissements de développement de champs par la grande CNPC chinoise, l’opérateur des découvertes d’Agadem.

Le Niger vise à devenir une plaque tournante pour les hydrocarbures, la pétrochimie et les produits connexes en Afrique de l’Ouest, et les projets d’oléoducs transsahariens ne font que renforcer cette tendance. L’infrastructure énergétique prévue stimulera la croissance du Niger et le positionnera comme un pont clé entre l’Afrique subsaharienne riche en ressources et les marchés maghrébins et européens.

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