Algérie : une peine de trois ans de prison pour un reportage sur une manifestation touareg dans le sud de l’Algérie

Aujourd’hui (5 août) après la condamnation d’un avocat à trois ans de prison, le journal Liberté de Tamanrose, à 2 000 km au sud d’Alger, réitère sa demande de retrait de toutes les charges retenues contre le reporter de Liberté Raba Karache. Pour la couverture d’une manifestation.

Karesh est en état d’arrestation depuis 109 jours pour avoir dissimulé une manifestation locale touareg contre un ordre de modifier les frontières régionales du Sahara, également connu sous le nom d’Ahagar, qui borde Dahan.

L’avocat Kareshev a été condamné à un total de trois ans de prison pour « création d’un compte électronique dédié à la diffusion d’informations controversées et haineuses dans la communauté », « diffusion d’informations erronées pouvant affecter l’ordre public » et « détournement de divers moyens ».

La loi sur la Cour de répression de Damanrajat devrait rendre son verdict le 12 août.

« Nous condamnons les abus de la justice et appelons les autorités algériennes à abandonner toutes les charges retenues contre ce journaliste qui fait ce métier », a déclaré Chauheib Gayadi, responsable de la table Afrique du Nord de RSF. « La peine demandée par le procureur était totalement injustifiée, alors que Raba Karesh a été traîné en garde à vue pendant longtemps.

Karesh a été inculpé le 19 avril et placé en détention provisoire le jour même où il a couvert la lutte des membres du peuple touareg local contre l’imposition de nouvelles divisions régionales dans la région touareg de la région d’Agar.

Droit répressif

Sa couverture semble avoir violé une barrière en rapportant les objections soulevées par les tribus touaregs de la région à la décision de l’État algérien – dans ce cas, le Durek appartient aux vice-rois voisins (provinces) de Digenet et à Illici, qui contiennent de riches gisements de minéraux et de gaz.

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L’incarcération de Karesh montre à nouveau qu’il n’y a pas de liberté de la presse en Algérie et que l’article 54 de la Constitution n’est qu’une illusion. Des journalistes pourraient facilement être emprisonnés pour un tweet ou un article de journal et la demande qui y est faite en vertu de la stricte loi algérienne en 2021.

L’Algérie est classée 146e sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse de RSF 2021.

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