La France aidera 15000 travailleurs de l’automobile menacés de passer aux VE

Le 22 avril 2021, à Saint-Martin-de-Fresno, dans l’est de la France, des employés de la fonderie d’aluminium et fournisseur de véhicules MPF ont affronté des policiers alors qu’ils bloquaient l’autoroute A40 entre Lyon et Genève. – Le fournisseur automobile français MPF est suspendu depuis novembre 2020.
Crédit image: AFP

La France a débloqué 50 millions d’euros (.560,5 millions) pour recruter des travailleurs qui fabriquent des pièces de véhicules en métal coulé à risque pour l’emploi en raison du passage aux véhicules électriques industriels.

« La situation des entreprises françaises est préoccupante », a déclaré lundi le ministre français des Finances Bruno Le Myre lors d’une conférence de presse. « Notre production est très petite, très dispersée et la situation du marché n’est pas très prometteuse dans les années à venir. »

Le gouvernement apportera un cinquième du fonds, tandis que les constructeurs français concurrents Renault SA et Stellandis NV paieront le montant restant, a-t-il déclaré.

Cette décision est le signe d’une préoccupation croissante des gouvernements européens face à la transformation de l’industrie automobile, qui emploie des millions de travailleurs dans la région. Les constructeurs automobiles européens, dont Renault, Stellandis, Daimler AG et Volkswagen AG, ont promis d’accélérer la transition vers les véhicules électriques, ce qui nécessitera moins de travailleurs pour produire et rendra obsolète certaines usines spécialisées dans les moteurs à combustion interne.

«Nous savons qu’il y aura des difficultés», a déclaré Le Myre. « Nous faisons tout notre possible pour les arrêter à l’avance et protéger les travailleurs. »

Le ministre a déclaré que 355 entreprises de fonderie en France emploient 30 000 travailleurs, dont la moitié est liée à l’industrie automobile. Un véhicule électrique nécessite quatre fois moins d’alliage de fer que l’équivalent diesel.

La France détient des parts à la fois dans Renault et Stellandis et est impliquée dans l’industrie depuis longtemps, le plus récemment faisant pression sur Stellandis pour maintenir une certaine production de machines dans le pays. Le gouvernement fait également pression pour un plan Renault de cession d’une fonderie en Bretagne.

Par ailleurs, le gouvernement français a introduit un VE à recharge rapide. A promis de fournir des subventions pour accélérer les gares et des concessions pour l’achat de véhicules électriques pour les grandes fourgonnettes commerciales. Plus de la moitié des 368 stations du pays sur les autoroutes principales devraient être équipées de chargeurs rapides d’ici la fin de l’année.

Le Myre a déclaré que le fonds de 150 à 150 millions de dollars destiné à soutenir la recherche et le développement dans le secteur automobile serait prolongé d’un an jusqu’à la fin de 2022.

«Nous voulons mettre fin à 30 ans de parcours dans l’industrie automobile», a-t-il déclaré. « Cela a un coût social et industriel énorme. »

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