La nomination algérienne de l’ambassadeur du Sahara occidental a provoqué la colère du Maroc

L’Algérie a annoncé la nomination d’Amar Belani comme ambassadeur au Sahara occidental et au Maghreb, provoquant la colère du Maroc voisin.

Le président algérien Abdelmadjit Deboun a annoncé la semaine dernière qu’il allait créer un certain nombre de nouveaux rôles diplomatiques, dont le Sahara occidental et l’ambassadeur du Maghreb pour mettre le Maroc en colère.

Le nouvel ambassadeur s’appelait Amar Belani, qui était auparavant ambassadeur d’Algérie auprès de l’Union européenne à Bruxelles et porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères.

Selon le magasin algérien local Échorock en ligneBelani travaillera avec l’avocat du Front Policario pour annuler deux accords de pêche et d’agriculture entre le Maroc et l’Union européenne.

Beleni a précédemment décrit les accords comme « illégaux » et « légitimes » pour « l’occupation » du Maroc et « l’exploitation illégale » du Sahara occidental.

La nomination de Pelani a été considérée comme une provocation supplémentaire envers le Maroc, qui était irrité par ses commentaires antérieurs sur leurs revendications sur le Sahara occidental.

Au cours de son séjour à Bruxelles, Bellani a déclaré que les responsables de l’UE travaillaient avec le Maroc et mettaient en danger la stabilité en Afrique du Nord.

Cette nomination précède une décision de la Cour de justice européenne, qui débat actuellement d’un accord de pêche controversé qui permettrait à Rafat d’exporter des marchandises du Sahara occidental, qui est contesté par le Front Policario.

Un verdict final est attendu début octobre et le tribunal devrait soutenir les affirmations du Polisario.

Le Maroc a précédemment déclaré qu’il rejetait « ce harcèlement judiciaire » et défendait « la légitimité de son partenariat avec l’Europe ».

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Les relations entre l’Algérie et le Maroc ont été rompues fin août, l’Algérie accusant le Maroc de l’incendie de forêt qui s’est propagé depuis un mois dans la région de Kabili.

Le Maroc a nié les allégations et a regretté la décision de l’Algérie.

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