L’Algérie confirme les longues peines de prison des anciens Premiers ministres

Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, qui ont servi sous le président déchu Abdelaziz Bouteflika, ont été initialement condamnés pour corruption en 2019.

Jeudi, l’Agence France-Presse a rapporté qu’un tribunal de la capitale algérienne avait confirmé, jeudi, des peines de prison sévères à l’encontre de deux anciens Premiers ministres qui avaient servi sous l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.

Et l’Agence France-Presse, citant des sources judiciaires, a déclaré que les juges avaient confirmé la peine de 15 ans de prison pour Ahmed Ouyahia et de 12 ans pour Abdel-Malek Sellal.

Les peines de prison ont été initialement prononcées en décembre 2019.

Pourquoi les anciens premiers ministres ont-ils été emprisonnés?

Le couple a été condamné dans un procès pour corruption centré sur le secteur automobile du pays et le financement secret de la réélection avortée de Bouteflika en 2019. L’ancien dirigeant a démissionné en avril de la même année au milieu de manifestations de masse.

Un tribunal inférieur a reconnu lundi des accusations de « détournement de fonds publics, d’abus de pouvoir et d’octroi de concessions indues » en décembre 2019.

Selon le parquet, « le scandale de la campagne a coûté au Trésor environ 110 milliards de dinars (plus de 890 millions de dollars, 820 millions d’euros) ». La controverse a fait perdre à l’industrie automobile environ 950 millions de dollars de fonds publics.

Ils ont été les premiers premiers ministres à subir un procès depuis l’indépendance de l’Algérie vis-à-vis de la France en 1962.

(AFP, Reuters)

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