Le Japon envisage une déduction fiscale pouvant aller jusqu’à 40 % pour les augmentations de salaire

Le gouvernement et le camp au pouvoir discutent de projets visant à porter à 40 % le taux maximum de dégrèvement d’impôt pour les petites entreprises qui augmentent les salaires des employés, a-t-on appris vendredi.

Ils travaillent également sur le taux du crédit d’impôt pour les grandes entreprises, afin de le refléter dans les propositions de réforme du régime fiscal des partis au pouvoir pour l’exercice 2022, qui débute en avril et qui sera élaboré d’ici le 10 décembre.

Les révisions des réductions d’impôt sur les sociétés visant à encourager les augmentations de salaire sont le principal objectif de la prochaine réforme fiscale. Dans le système actuel, les grandes entreprises peuvent déduire jusqu’à 20 % du salaire de leurs employés de leurs impôts sur les sociétés, et les petites entreprises bénéficient d’une déduction pouvant aller jusqu’à 25 % si elles remplissent un ensemble de conditions, y compris une certaine augmentation de salaire.

L’administration du Premier ministre Fumio Kishida, qui vise à créer un cycle de croissance économique et de redistribution des richesses, considère les réductions d’impôts pour les entreprises qui augmentent les salaires comme l’une de ses mesures politiques clés.

Le gouvernement Kishida vise à remanier radicalement le système de réduction d’impôts, qui a été mis en place au cours de l’exercice 2013 sous le gouvernement du Premier ministre de l’époque, Shinzo Abe, dans le but de subventionner les salaires de tous les travailleurs.

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