Les salariés français d'Ubisoft sont en grève aujourd'hui pour les salaires

Le syndicat français des travailleurs du jeu vidéo STJV (Syndicat des Travailleurs et Travailleuses du Jeu Vidéo) organise aujourd'hui une grève dans trois studios d'Ubisoft.

Les travailleurs ont été appelés à rejoindre le piquet de grève aux studios d'Ubisoft à Annecy et Montpellier à partir de 9 heures, et au studio de Paris à partir de 14 heures. Le syndicat a dit.

Le STJV avait appelé à la grève au début du moisAprès l'échec des négociations salariales annuelles chez Ubisoft.

Le syndicat a déclaré dans son communiqué : « Malgré les efforts du syndicat pour trouver un compromis acceptable, les négociations sont arrivées dans une impasse. » « Afin d'atteindre les objectifs de réduction arbitraire des coûts, l'administration a proposé un budget d'augmentation qui sera inférieur à l'inflation pour la deuxième année consécutive. »

L'association a également évoqué le rapport financier d'Ubisoft pour l'exercice 24, dans lequel le PDG Yves Guillemot a déclaré que les résultats étaient « bien au-dessus des attentes ». Dans le dernier rapport de l'entreprise, portant sur les neuf mois jusqu'en décembre 2023, Guillemot parle d'une « dynamique positive » avec un chiffre d'affaires en baisse de 4,1 % sur un an et des réservations nettes en hausse de 1,6 %.

Les représentants syndicaux travaillant chez Ubisoft se sont entretenus avec la publication française GameCult Pour faire la lumière sur la grève, un salarié d'Ubisoft Paris explique : « La stratégie choisie par la direction vise à économiser 200 millions d'euros sur les deux prochaines années en coûts de production. Nous sommes opposés à cette stratégie.

« Quand on est un studio de développement de jeux, la bonne façon de gagner de l'argent est de créer des jeux vidéo dans les meilleures conditions possibles pour qu'ils soient de la bonne qualité. Cela ne se fait pas en licenciant les travailleurs qui les construisent, ni en économisant « Les outils qu'ils utilisent, vous gagnerez de l'argent. » Contexte capitaliste. Les travailleurs veulent être fiers de ce qu’ils expédient. En général, ce n’est pas en luttant pour payer son loyer ou en travaillant dans de mauvaises conditions qu’on peut fonctionner correctement. « 

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