L’excédent commercial du Canada a doublé pour atteindre 2,04 milliards de dollars en septembre en raison de la hausse des prix de l’énergie

L’excédent commercial du Canada avec le monde a augmenté plus que prévu pour atteindre 2,04 milliards de dollars en septembre, a annoncé mardi Statistique Canada, alors que la hausse des prix du pétrole brut a aidé les exportations à dépasser l’augmentation des importations.

Les analystes interrogés par Reuters s’attendaient à un excédent d’un milliard de dollars. L’excédent du mois d’août a été révisé à la hausse, passant de 718 millions de dollars initialement à 949 millions de dollars.

Les exportations ont augmenté de 2,7 pour cent en septembre et de 0,4 pour cent en volume, les prix augmentant pour le troisième mois consécutif.

Les produits énergétiques ont dominé les gains, principalement en raison de la hausse des prix du pétrole brut qui a coïncidé avec une prolongation des réductions volontaires de production de l’OPEP+. Les exportations de blé contribuent également à une augmentation de plus de 50 pour cent, les conditions météorologiques favorables ayant permis une récolte plus rapide en 2023.

Compensant en partie ces gains, les exportations de produits minéraux et non métalliques ont chuté de 10,7 pour cent en septembre par rapport au sommet historique d’août.

Les importations totales ont augmenté de 1,0 pour cent, tirées par les voitures particulières et les camions légers. Dans l’ensemble, les ventes d’automobiles et de pièces détachées ont affiché leur sixième hausse mensuelle consécutive, malgré les perturbations causées par les grèves aux États-Unis, le plus grand partenaire commercial du Canada.

En termes de volume, les importations totales ont augmenté de 1,7 pour cent, ce qui indique une baisse des prix.

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L’économie canadienne est au point mort et sombrera probablement dans une légère récession au troisième trimestre avec l’entrée en vigueur des 10 hausses de taux d’intérêt de la Banque du Canada depuis l’année dernière. La banque s’attend à ce que la croissance économique reste faible jusqu’à la fin 2024, avant de rebondir à nouveau en 2025.

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