Route Tinduf-Zuérate : l’Algérie cherche l’Atlantique via la Mauritanie | Athalayar

Fin 2021 – lors de la visite officielle du président mauritanien Mohamed Ould Kasouani en Algérie à l’invitation du président algérien Abdelmadjid Deboun – Nouakchott et Alger ont fermé le plus grand projet algérien hors de leurs frontières Depuis la déclaration d’indépendance de la République en 1962. La course Tintouf (Algérie) – Zarate (Mauritanie). La route goudronnée de près de 775 kilomètres traversera une partie du désert du Sahara dans les deux pays et devrait aider à rapprocher Alger de l’océan Atlantique.

Or, après la première séance de travail de la commission mixte algéro-mauritanienne pour la construction de routes – co-présidée par le ministre algérien des Travaux publics, de l’Hydraulique et des Infrastructures de base Lakhdar Rakhroukh et le ministre mauritanien de l’Equipement et des Transports Nani -, Rakhroukh a expliqué dans un communiqué Il a ajouté que « des études préliminaires et approfondies de ce projet seront lancées dans les prochains jours ».

Photo/Olivier Haslett via REUTERS – Président de la Mauritanie, Mohamed Ould Kassouani

« Le projet de cette route aura une portée économique et sociale énorme au niveau régional et continental. » Le ministre algérien a déclaré que la Mauritanie et l’Algérie étant deux points importants dans la circulation des biens et des personnes entre l’Europe, le Maghreb, l’Afrique de l’Ouest et d’autres parties du continent, cela deviendra un corridor de transport international. En plus de « promouvoir les exportations [Algerian] produits nationaux pour d’autres pays africains et revitaliser l’économie de toute la région ».

Atelier-Caratara-Sahara-Occidental-Marrugos-Argelia-Mauritania-Connection-Comercio-Africa-One
Photo/ONU/Martine PERRET – Des soldats de la paix de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) regardent une carte alors qu’ils traversent les vastes zones désertiques de Smara, au Sahara occidental.

Cependant, selon Al Arab News, des observateurs internationaux affirment que Il s’agit de la deuxième tentative algérienne d’entrer dans la mer après que le Maroc a pris le contrôle administratif du passage de Kargarat. (Situé dans la région administrative d’Ad-Dachla-Wadi as-Zahab, au sud de la région sahraouie, seul point de passage frontalier avec la Mauritanie) Il y a trois ans, le Polisario a déjoué ses tentatives d’utiliser son rapprochement avec le Front. Atlantique. Selon des analystes cités par le quotidien arabe, Alger a fait des efforts pour trouver de nouvelles alternatives aux marchés ouest-africains et offrir un débouché par voie maritime pour commercer avec l’Europe. Cela pourrait améliorer sa position par rapport à son rival régional, le Maroc.

READ  Conseils et cotes pour la CAN

A cet égard, certains de ces mêmes observateurs estiment que cela peut signaler un changement de stratégie algérienne Début de la révision des relations entre Alger et le Front PolisarioComme ils le soutiennent, le groupe sahraoui commencera à devenir un fardeau militaire, diplomatique et économique pour Debon.

Atelier-Frontera-Marrugos-Argelia-Banderas-Norte-Africa
Photo/fichier – Passage frontalier entre l’Algérie et le Maroc

La route Tindouf – Zarate sera construite par une dizaine d’entreprises algériennes, dont EVSM, ETTR Ouargla, EPTP Alger, Cosider TP ou SERA Oran, et sera exploitée par Alger à travers une concession de 10 ans, qui sera ensuite tranquillement renouvelée. commence à fonctionner. Selon le protocole d’accord (MoU), les deux pays « serviront les intérêts communs des deux pays et renforceront les liens sociaux et humanitaires entre eux » comme un moyen important. « La partie algérienne financera les études techniques liées à son achèvement », Le texte lu, la partie mauritanienne fournira des facilités juridiques, administratives et logistiques, prévoyant les exonérations fiscales et douanières nécessaires.

Déjà En 2018, l’Algérie et la Mauritanie ont commencé les préparatifs pour ouvrir un poste frontière Faciliter la circulation des personnes et des biens, favoriser les échanges commerciaux et économiques, mais le manque d’infrastructures complémentaires nécessaires ne leur a pas permis d’atteindre leurs objectifs.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *