Un prêtre algérien reconnu coupable de « culte illégal »

Algérie (2 mai 2024) La Cour d’appel de DC Oso, en Algérie, a confirmé l’accusation de prosélytisme chrétien et de « culte illégal » contre le chef de l’Église en Algérie, le pasteur Youssef Ourahman, pour avoir dirigé l’Église de l’Emmanuel en Algérie.

Le pasteur Youssef, né dans un foyer musulman et converti au christianisme en tant qu’étudiant, a été condamné le 2 juillet 2023 à 2 ans de prison et à 100 000 dinars algériens d’amende pour son rôle de chef de son église. Aucune preuve de culpabilité. En novembre 2023, sa peine a été réduite de 2 ans à 1 an.

Le pasteur Youssef a fait appel de la condamnation une deuxième fois devant la cour d’appel de Tc Ozo, en Algérie. La semaine dernière, le tribunal a confirmé la condamnation et l’a condamné à 1 an de prison et à 100 000 dinars algériens d’amende en plus de 6 mois de prison avec sursis.

« Nous sommes profondément déçus d’apprendre que la Cour d’appel de Tizi Ouzou n’a ni annulé ni réduit la condamnation du pasteur Youssef Ourahman », a déclaré Kelsey Zorzi, directrice du plaidoyer mondial pour la liberté religieuse pour ADF International. « Personne ne devrait être puni ou risquer une peine d’emprisonnement pour avoir exercé son droit à la liberté de religion. La décision de la Cour d’appel de confirmer la déclaration de culpabilité et la peine du pasteur Youssef constitue une violation flagrante de ses droits en vertu du droit algérien et international et doit être condamnée. Nous espérons que la Cour suprême d’Algérie entendra le cas du pasteur Youssef et l’acquittera enfin pleinement afin qu’il puisse reprendre son travail de pasteur. La communauté internationale doit continuer de défendre le droit de tous les Algériens de vivre librement leur foi et leur culte dans la société sans crainte de persécution.

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ATF International s’est coordonnée avec d’autres ONG pour soutenir le pasteur Yusuf et sa cause pour son droit de pratiquer librement son culte avec le soutien international et auprès des représentants de l’État dans plus de 40 pays.

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