Union monétaire européenne, une entreprise prospère en cours

L’UEM a finalement démarré en janvier 1999, après une longue grossesse, avec le passage à l’euro trois ans plus tard. Je me souviens que notre fille voyageait aux États-Unis le jour de l’émission des billets et pièces en euros, le 1er janvier 2002, et nous avons cherché en vain à l’aéroport une pièce irlandaise en euros à emporter avec elle pour la montrer à ses amis – les distributeurs automatiques étaient il émet des billets de banque d’une valeur de seulement 50 euros !

L’histoire raconte que la banque centrale a spécialement ouvert ses portes ce matin-là (c’était un jour férié) pour les appelants à la recherche de nouveaux billets, et offrait un verre de whisky gratuit pour marquer l’occasion – mais sans compter le nombre de participants. Au final, ils avaient assez de stock de notes, sinon de whisky.

Bien que de nombreux travaux préparatoires aient été effectués pour comprendre comment l’UEM pourrait changer le fonctionnement des économies, il restait beaucoup de travail inachevé lorsque l’UEM est devenue « active ».

Le krach financier de 2008 et la profonde récession qui a suivi au cours des quatre années suivantes ont révélé des faiblesses dans sa conception, contribuant à la crise financière et prolongeant sa résolution. Comme nous le savons, cela a causé d’énormes dommages à des économies comme l’Irlande et la Grèce.

Cette expérience a forcé le développement de nouvelles institutions européennes pour renforcer l’Union monétaire européenne. S’il reste encore d’importants éléments du puzzle institutionnel à remplir, il est désormais clair que l’UEM est là pour rester.

READ  Un forum est organisé pour renforcer la coopération économique entre la Chine et l'Algérie

Le mois dernier, Philip Lane, économiste en chef de la Banque centrale européenne, a publié un article sur l’évolution de la résilience de l’euro depuis son lancement. Dans les années 90, à l’approche de l’union monétaire, on craignait beaucoup que la nouvelle union ne soit soumise à des chocs asymétriques – des crises qui frappent certains pays mais pas d’autres. Malgré ces préoccupations, aucune institution n’a été mise en place pour apporter un soutien si les pays ou les systèmes financiers nationaux rencontrent des difficultés importantes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *