L’Algérie nationalise des « corporations d’hommes d’affaires corrompus »

« La [Algerian] « Les autorités ont travaillé pour transférer les biens et les actifs des 14 entreprises confisquées à la propriété du secteur public », a déclaré le Premier ministre algérien. [Getty]

Les autorités algériennes vont nationaliser quatorze sociétés détenues par des hommes d’affaires et des fonctionnaires accusés dans des affaires de corruption, a annoncé lundi le Premier ministre algérien.

Lors de la présentation annuelle des résultats, le Premier ministre algérien Aymen Benabterrahmane a déclaré que quatorze entreprises avaient vu leurs actifs confisqués parce qu’elles avaient « pillé l’argent public ».

« La [Algerian] « Les responsables ont travaillé pour transférer les propriétés et les actifs des 14 entreprises confisquées à la propriété du Département commercial général », a ajouté Benaftarrahman.

Le Premier ministre a affirmé que les autorités poursuivront le processus de fusion des entreprises confisquées avec une entreprise publique de fabrication, d’assemblage et de commercialisation de véhicules, qui comprend plus de quarante entreprises confisquées.

La semaine dernière, le Conseil des ministres algérien a créé une agence gouvernementale chargée de récupérer les biens et l’argent pillés auprès des hommes d’affaires et des fonctionnaires, les laissant à la disposition de l’État.

L’agence travaillera en coordination avec les ministères de la justice et des finances.

La récente répression de l’Algérie contre les hommes d’affaires a été alimentée par les manifestations du soulèvement du Hirak.

Le mouvement pro-réforme qui a renversé le régime de deux décennies de Bouteflika en 2019 continue de cibler la soi-disant «mafia».

Malgré l’engagement du nouvel État à mettre fin à la corruption, les revendications du Hiraq en matière de droits civils et de démocratie persistent.

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Depuis la reprise des manifestations du Hirag en février 2021, le régime algérien a poursuivi des tactiques répressives contre l’opposition, cherchant à mettre fin au mouvement une fois pour toutes.

Sous le régime naissant de l’actuel président Abdelmadjid Tebboune, plusieurs journalistes, militants et blogueurs ont été arrêtés pour avoir exprimé leur soutien au mouvement Hirak.

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