Le journaliste algérien Belkacem Hawam a été arrêté et détenu dans l’attente de son procès

New York – Le Comité pour la protection des journalistes a déclaré vendredi que les autorités algériennes devraient libérer immédiatement et sans condition le journaliste Belkacem Haouam et cesser de détenir des journalistes pour leur travail.

Les autorités d’Alger ont arrêté jeudi 8 septembre le correspondant du journal local indépendant Al-Shorouk, Houam, après avoir répondu à une convocation pour interrogatoire, selon des dépêches et le journaliste local et militant de la liberté de la presse Mustapha Benjemaa, qui l’ont arrêté. Elle connaît l’affaire et a parlé au CPJ via une application de messagerie.

Le rappel de Hoam concerne un article qu’il a publié mardi sur le département du Commerce du pays qui a interrompu l’exportation de dattes locales en raison des niveaux élevés de pesticides, selon ces rapports. Lors de sa comparution devant le tribunal Hussein Dey d’Alger, un juge a ordonné sa détention provisoire et l’a transféré à la prison d’El Harrach à l’extérieur de la capitale, selon ces informations et Ben Jameh.

Vendredi, aucune accusation officielle n’avait été révélée dans son affaire, selon le journaliste local et défenseur de la liberté de la presse Khaled Drareni, qui s’est également entretenu avec le CPJ via l’application de messagerie.

« L’arrestation par les autorités algériennes du journaliste Belkacem Haouam pour sa couverture des questions commerciales montre la volonté du gouvernement de réprimer la presse libre », a déclaré Sherif Mansour, coordinateur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord du CPJ. « Les autorités doivent libérer Howam immédiatement et sans condition et veiller à ce que les journalistes puissent travailler librement et sans crainte d’être arrêtés.

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Mercredi, le ministère du Commerce a publié une déclaration sur sa page Facebook officielle dans laquelle il a nié les allégations de Hawam dans son article, qui n’est plus disponible sur le site Internet d’Al-Shorouk. Dans cette déclaration, le ministère a indiqué qu’il intenterait une action en justice contre le journaliste.

Le CPJ a envoyé un courriel au ministère algérien de l’Intérieur et au ministère du Commerce pour commentaires mais n’a reçu aucune réponse.

Au 1er décembre 2021, au moins deux journalistes étaient derrière les barreaux en Algérie, selon le recensement annuel du CPJ.

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