Pourquoi l’Inde devrait-elle avoir des intérêts dans la vision atlantique du Maroc ?

Dans un discours très important prononcé au début du mois à l’occasion du 48e anniversaire de la Marche verte historique du Maroc, le roi du Maroc Mohammed VI a souligné la nouvelle vision atlantique de son pays. Il elle
Il convient de noter que la Marche Verte fait référence à la reconquête pacifique du Sahara marocain par le peuple marocain en 1975. Cette marche a annulé une grave injustice historique infligée au Maroc par les puissances coloniales européennes au XIXe siècle, qui ont éradiqué cette partie du Sahara. désert du Maroc lui-même. Et lui fit une retraite espagnole.

En ce sens, la Marche verte a été un coup mortel pour l’Europe.
Le colonialisme au Maroc. Aujourd’hui, le Maroc consacre d’énormes ressources au développement de ses régions désertiques. Il s’agit pratiquement d’une zone franche du pays et les revenus générés par cette zone sont réinvestis dans la zone pour le développement local. Traiter les premiers sur un pied d’égalité est nécessaire non seulement pour réparer les énormes dégâts d’exploitation infligés à la région par le colonialisme espagnol, mais aussi pour contrecarrer les desseins néfastes du Front Polisario séparatiste et de ses partisans en Algérie, qui mènent ensemble des opérations armées. Des projets visant à porter atteinte à la souveraineté du Maroc sur la région.

Cependant, la reconnaissance de la souveraineté marocaine sur le Sahara marocain s’accroît avec l’appel décisif des États-Unis en 2020. Par la suite, plusieurs pays ont ouvert leurs accords.
Ses consulats au Sahara marocain ont reconnu le plan marocain d’autonomie pour la région comme la seule solution fiable au conflit artificiel déclenché par le Polisario et l’Algérie. Dans ce contexte, la nouvelle vision atlantique du Maroc se dessine. La côte atlantique du Sahara marocain est non seulement décrite comme la porte d’entrée du Maroc vers le reste de l’Afrique et des Amériques, mais elle est également conçue comme un pont entre la région africaine du Sahel et l’océan Atlantique.

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Ceci est crucial dans le contexte de la situation politique et sécuritaire au Sahel. La région a tendance à être politiquement instable en raison du manque d’infrastructures adéquates, de la corruption et de l’impact croissant du changement climatique. Ceci est confirmé par le fait que trois pays de la région du Sahel – le Mali, le Burkina Faso et le Niger – ont été témoins de coups d’État au cours des trois dernières années. Ajoutez à cela le coup d’État au Gabon voisin. Dans bon nombre de ces coups d’État, il y a des allégations d’influence russe et d’activisme wagnérien, qui exploitent essentiellement les griefs des communautés locales. Ces griefs sont souvent dirigés contre l’ancien colonialisme français et les représentants perçus des intérêts français dans la région.

Le roi Mohammed a raison de souligner que les solutions à cet état d’instabilité ne peuvent pas être trouvées uniquement dans les mesures de sécurité. Des opportunités économiques suffisantes doivent être créées pour briser ce cercle vicieux. C’est pourquoi l’accès à l’océan Atlantique est si important pour les pays du Sahel. La volonté du Maroc d’investir dans les infrastructures de télécommunications est illustrée par le projet massif de gazoduc entre le Maroc et le Nigeria qui bénéficiera non seulement à l’Afrique de l’Ouest mais garantira également l’approvisionnement énergétique de l’Europe.

Le Maroc joue donc ici un rôle stratégique très important. Elle tente de stabiliser le Sahel en mettant ses infrastructures à la disposition des pays de la région pour qu’ils bénéficient des opportunités de développement qu’offre l’accès à la façade atlantique. Il va sans dire que l’activation de tels projets contribuera également à contrer les ingérences indésirables d’agents étrangers dans ces pays.

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A cet effet, le Maroc a déjà mis en place un cadre atlantique à travers la Voie atlantique africaine, dont la troisième réunion ministérielle s’est tenue en juillet dernier avec la participation de 21 pays africains donnant sur l’océan Atlantique. Par ailleurs, le Maroc a accueilli ce mois-ci la première édition du Sommet de l’Afrique bleue, qui a réuni 26 pays côtiers africains, appelant à un plus grand engagement en faveur du développement de l’économie bleue, cruciale pour la croissance de l’Afrique.

Le sujet représente également une belle opportunité de coopération entre l’Inde et le Maroc. En effet, pour faire avancer les projets atlantiques du Maroc, New Delhi doit renforcer la coopération maritime avec Rabat. Dans ce
À cet égard, les deux pays ont mené en septembre un exercice naval conjoint comprenant des exercices de communication et des opérations tactiques et aériennes. L’Inde peut contribuer à promouvoir le développement maritime du Maroc et les deux pays, aux côtés des États-Unis, peuvent lancer la construction conjointe de navires militaires stratégiques. Cela aidera non seulement l’Inde à étendre sa présence en Afrique du Nord et de l’Ouest, mais renforcera également sa position de partenaire clé dans la région.

L’Afrique est sur le point de devenir le prochain pôle de croissance mondiale, et la course à l’influence sur le continent a déjà commencé. L’Inde et le Maroc doivent continuer à renforcer leur partenariat pour un bénéfice mutuel.



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